Hugo reste le Père. Celui par qui la semence est venue. Le fécond. Le puissant. Le géant de nos mains d'enfant. L'idéal du Moi. Le lyrisme personnellement. Extraordinaire : la poigne de Victor Hugo. Sa figure travaillée. Tête et bâtisse pleines d'encre. Avec « vues directes sur l'âme ». Je ne démords pas de Victor Hugo. Non plus que de l'idée, par lui si fort martelée, que la poésie est une (tournante) table d'orientation : que l'idéal est son affaire, au plus vif, au plus rude de notre séjour terrestre. Jean-Michel Maulpoix |