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Sommaire de cette publication (cliquer)

L'ensemble des pages publiées sur ce site constitue la première partie de la thèse de doctorat de Françoise Sérandour.


Couverture La deuxième partie de cette thèse paraît en librairie en avril 2007 aux éditions de L'Harmattan, collection « Recherches et Innovations. Formation pour l'enseignement » dirigée par Jean Guglielmi : 
Françoise Sérandour, De la parole à l'écriture. Ateliers d'écriture en France, au Portugal et au Maroc.
Préface de Jean-Jacques Morne.


 

FRANÇOISE SÉRANDOUR

Des « Gardiennes de la terre » aux enfants de « l'entre-deux ».

Première partie
Parler, lire, écrire.
L'invention des écritures en terrains français, portugais et marocain.

Je remercie vivement Françoise Sérandour de m'avoir confié la publication sur ce site de la première partie de sa thèse soutenue en septembre 2004.

Merci aussi à Jean-Jacques Morne pour sa participation à la préparation du texte en vue de cette publication.
Pierre Campion

Mis en ligne le 3 janvier 2005.

© Françoise Sérandour.

Rappel : Comme tous les autres textes disponibles sur ce site, cette publication est protégée par le Code de la Propriété intellectuelle. Elle peut faire l'objet d'un usage personnel. Mais elle ne peut faire l'objet, en tout ou en partie, d'aucune reproduction publique, sur quelque support que ce soit, sans l'accord exprès de son auteur. Pour tout autre usage et pour toute question ou remarque concernant son contenu, s'adresser à l'auteur par le formulaire de correspondance.


NOTICE

Publiant ici séparément la première partie de cette thèse, nous devons formuler trois remarques.

1. Considérée dans l'ensemble de ses deux parties, la thèse de Françoise Sérandour répond au constat d'un paradoxe : alors que la parole tient une place évidente et éminente dans les actes d'enseignement, de formation et d'éducation, elle ne figure pratiquement pas parmi les objets dignes de recherche en pédagogie et même plus largement en Sciences de l'éducation. Au mieux il n'en est question que sous la forme réductrice de l'oral, assujetti à la priorité de l'écrit.
Dans la première partie de sa thèse (la partie qui est publiée sur ce site), Françoise Sérandour s'emploie donc à construire une problématique de la parole qui permette de traiter certains problèmes de l'agir pédagogique. Elle conduit de la parole à l'écoute, puis de l'écoute à l'écrit. Elle revisite ainsi les rapports de l'acteur aux textes, du conteur aux mythes, mais aussi du lecteur (et de l'auteur) à l'œuvre.
La seconde partie (qui sera publiée à L'Harmattan) développe la thèse, sur le terrain des pratiques : pourquoi et comment sont facilités les rapports à l'écrit (lire, écrire) dès lors qu'est opéré un véritable renversement de perspective, à partir de la position devenue première de la parole. L'argumentation est alors inspirée par une méthodologie de type expérimental, recourant à des situations de mise à l'épreuve où sont en principe concentrées les conditions les plus difficiles pour vérifier l'hypothèse : femmes berbères marginalisées et analphabètes d'un douar du Haut-Atlas marocain (« les gardiennes de la terre ») ; coopération interscolaire maroco-portugaise ; élèves de « l'entre-deux » en collèges français ; formateurs en spécialisation universitaire originaires d'une dizaine de pays différents. Tous se sont engagés, avec réussite, dans la réalisation de récits écrits, en ateliers d'écriture collective.
Cette seconde partie sera publiée aux éditions de L'Harmattan, dans la collection « Recherches et innovation en éducation », sous la direction de Jean Guglielmi, qui a présidé le jury de cette thèse. Conjointement décernée en tant que doctorat français et doctorat marocain, celle-ci a été dirigée dans le cadre d'une action de coopération universitaire franco-marocaine par Marie Cégarra (Université Lille 3) et Najima Thay Thay Rhozali (Université Ibn Zohr d'Agadir).

2. Dans la perspective de ce site consacré à la réflexion sur la littérature, cette première partie de la thèse intéressera tous ceux des visiteurs qui entendent considérer ensemble l'exercice de la littérature, la réflexion sur cet exercice et les conditions concrètes de son enseignement.
En effet, Françoise Sérandour associe les pratiques de l'écriture et de la lecture aux arts du spectacle et de la diction et elle les place dans la tradition philosophique, sous les références principalement de Platon, de la Poétique d'Aristote et de la phénoménologie.

3. Il nous a paru conforme à l'esprit de cette recherche et intéressant en soi que l'une des deux parties de la thèse soit publiée sur le support imprimé et l'autre sur le réseau où les connaissances s'échangent désormais en toute facilité.



Des « Gardiennes de la terre »
aux enfants de « l'entre-deux »

Thèse de doctorat de sciences de l'éducation
soutenue par
Françoise Sérandour
à l'Université Lille 3 Charles De Gaulle
sous la direction de
Marie Cégarra
Professeur d'anthropologie et de sociologie
Université Lille 3 Charles De Gaulle
et de
Najima Thay Thay Rhozali
Professeur d'ethno-sémiotique
Université Ibn Zohr Agadir
Co-tutelle
Université Lille 3 Charles De Gaulle / Université Ibn Zohr Agadir

 


Première partie

Parler, lire, écrire
L'invention des écritures en terrains français, portugais et marocain

 

Introduction
Le fondement de la parole

 

Section I De la parole à l'écoute

Chapitre 1
La parole : énonciation et médiation

Chapitre 2
Des histoires : le plaisir du spectacle

 

Section II De l'écoute à l'écrit

Chapitre 3
La réception : du lecteur

Chapitre 4
L'oral : du mythe au conte

Chapitre 5
L'écriture collective : médiation et mutualisation

 

Conclusion
Du plaisir de lire au désir d'écrire

 

 


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